Située dans l'Océan Indien, à l'est de l'Afrique, Madagascar est la 4ème plus grande île au monde après le Groenland, la Nouvelle Guinée et Bornéo.
L'isolement géographique de Madagascar explique l'évolution de la faune et de la flore qui fait que l'on trouve aujourd'hui sur cette grande île des espèces que l'on trouve peu ailleurs au monde tels que les lémuriens. Il s’agit donc d’un pays avec une richesse en termes de potentiel naturel.
Sa capitale, Antananarivo (Tananarive), se trouve au centre du pays.
Quelques chiffres :
- Un malgache sur deux à moins de 15 ans,
- Le taux d'alphabétisation en milieu rural est de 39%,
- Le revenu moyen d'un instituteur moins est de 30€/mois.
Madagascar est un pays classé parmi les 4 pays les plus pauvres au monde et les premières personnes touchées par la précarité sont les enfants : malnutrition, manque de soins, travail précoce dans les champs, etc.
Promouvoir un meilleur accès à l’éducation et offrir des conditions favorables d’accueil des enfants en milieu scolaire est fondamental pour venir en aide à cette population.
Selon l’Agence Française pour le Développement (AFD), depuis la crise de 2009, les conditions d’enseignement se sont dégradées. 1.500.000 enfants sont hors du système scolaire, et 80% du corps enseignant dans le primaire est composé par des Enseignants Non Fonctionnaires (ENF), qui sont recrutés et indemnisés par les parents d’élèves.
Madagascar a connu, au cours de la première décennie 2000, une amélioration de son système éducatif : l’effectif des enfants scolarisés est passé de 2 à 4,3 millions, le nombre d’établissements a progressé de 25% et le taux d’achèvement dans le primaire a gagné 7 points pour atteindre 60%. Cependant, la situation a malheureusement souffert de la crise institutionnelle de 2009.
Aujourd’hui, 80% des enseignants dans le primaire sont recrutés et payés par les parents d’élèves. Les charges parentales sont lourdes et représentent l’une des causes du taux élevé des abandons scolaires. En milieu rural, ce constat est amplifié du fait du recrutement massif d’enseignants communautaires sans formation pour combler les postes vacants (estimé à 75 000 en 2014).
Le manque d’enseignants bien formés, se conjuguant au manque de matériel pédagogique, rend la mission de fournir un enseignement de qualité à élèves réunis au sein de classes pléthoriques, particulièrement difficile.
Comme le précise l’UNICEF, « L’éducation est indispensable à toute société autant sur un plan individuel que collectif, elle permet une meilleure qualité de vie. ».
Pour toutes ces raisons, le projet « Partageons l’Espoir » contribue à faire faire à l’enjeu de l’éducation des enfants malgaches.